L’Etat de Palestine

Il est difficile de se représenter ce que pourrait donner la proclamation d’un Etat de Palestine qu’envisage l’Autorité palestinienne. Les implications juridiques et logistiques sont complexes, et personne, pas plus les palestiniens que  les israéliens, n’y voient clair.

Certains en Israël pensent que cela pourrait déboucher  sur une guerre, puisque les palestiniens tenteraient sans doute un nettoyage ethnique des juifs de la future Palestine. D’autres pensent qu’Israël pourrait reconnaître l’Etat Palestinien, mais pas ses frontières. Les israéliens évacueraient alors les territoires jugés encombrants, mais annexeraient ceux auxquels ils tiennent pour des raisons stratégiques, démographiques ou symboliques. Par ailleurs, comme l’Etat d’Israël ne serait plus puissance occupante, il n’y aurait plus obligation de fournir eau, électricité ou autres biens indispensables à la vie quotidienne d’une  Cisjordanie en plein essor économique. A moins d’accords bilatéraux, bien sûr, mais cela supposerait la fin du conflit entre les deux nations, ce que ne prévoit pas le projet palestinien. La proclamation du nouvel Etat impliquerait en outre que la Palestine inclue la bande de Gaza, ce qui compliquerait les choses puisqu’Israël pourrait légitimement tenir le gouvernement palestinien pour responsable des agissements du Hamas.

Ceci dit il n’est pas impossible que la proclamation ait un effet psychologique chez les palestiniens, qui ayant accédé au statut d’Etat ne trouveraient plus en dessous de leur dignité de négocier avec Israël, qu’il y ait construction israélienne en Cisjordanie ou pas.

Chacun peut rêver d’un monde qui lui corresponde, mais là difficulté est que les rêves des uns empêche parfois les autres de dormir. Ces hommes en noir qui se promènent à Jérusalem avec des chapeaux de fourrure ont le droit d’être ce qu’ils sont. Ces hommes du désert qui boivent du thé brûlant en plein été ont le droit d’être ce qu’ils sont. Ces hommes et ces femmes qui se réclament des valeurs de la modernité ont eux aussi le droit d’être ce qu’ils sont. L’humanité est diverse, les raisons de s’affronter infinies, et chacun pense qu’il a raison, alors la vraie question, une fois qu’on a dit ça et qu’on a épuisé tous les arguments, c’est : et maintenant, que fait-on. Et la réponse est : maintenant on ne fait ni l’amour ni la guerre, mais un compromis.

Si les palestiniens estiment qu’ils ont de meilleurs chances d’aboutir à un compromis historique avec Israël en ayant un statut d’Etat naissant, alors qu’à cela ne tienne.

Amen est un mot hébreu qui signifie confiance.

 

Comment croire en Dieu après la Shoah

Beaucoup de juifs ont cessé de croire en Dieu après la Shoah, cependant que d’autres ont fait le chemin inverse. Mais Yeshayahou Leibowitz, philosophe, scientifique, juif orthodoxe, adepte et exégète de Maïmonide, pense que ceux qui quittent comme ceux qui adhérent à la religion sur base d’évènements terrestres ne saisissent pas l’essence du judaïsme, et se trompent probablement de religion.

En transposant Maïmonide en termes modernes, on peut dire que le monde est contingent, qu’il aurait pu ne pas être, ou être différent, ou sans hommes, ou sans vie, ou sans matière, ou encore sans rayonnement. Dieu en revanche est immuable, mais c’est parce qu’il ne fait pas partie du monde, n’étant ni éternel ni mortel puisqu’il se situe en dehors du temps.

Beaucoup de  juifs croient avec ferveur à un Dieu anthropomorphique qui récompenserait les justes et punirait les méchants. Il y a là un paradoxe parce que bien que Maïmonide constitue la référence majeure du judaïsme, beaucoup de croyants ne sont pas vraiment imprégnés de sa théologie.

Le philosophe Hans Jonas a écrit un opuscule intitulé « Le Concept de Dieu après Auschwitz », où il exprimait le besoin de repenser Dieu après la Shoah. Il y explique que face au mal absolu que représente Auschwitz, il y a lieu de réévaluer  le rapport à Dieu parce que la réalité des camps d’extermination nazis s’accommode mal d’un Dieu attentif à ce qui se déroule dans le monde.

Hans Jonas constate qu’il n’y eut pas d’intervention divine lors de la Shoah, mais l’attribue à la Contraction (Tsimtsoum, dans le langage  de la Kabbale) de Dieu et non pas à son absence dans l’absolu. Confronté à cette Contraction, le monde fonctionnerait donc selon des lois de la Nature uniquement. C’est d’une certaine manière la conception de Spinoza, tout comme celle de Lucrèce bien avant lui. Sauf que Spinoza ne voit là rien de temporaire et y trouve la base de sa dénonciation du monothéisme.

Le judaïsme de Hans Jonas n’est pas conforme à Maïmonide, et lui est même contraire, bien qu’il soit cité à plusieurs reprises dans son ouvrage. Hans Jonas avance que le concept traditionnel de Dieu veut qu’il soit le Seigneur de l’Histoire, et quil porte le souci de ses créatures, ce qui d’après lui relèverait des principes de la foi juive. Il propose donc de réfléchir à l’idée de Dieu qu’il convient de se faire après la Shoah, ou il s’avère qu’il n’a mis en œuvre ni sa bonté ni porté le souci de ses créatures. Mais c’est antithétique de la pensée de Maïmonide, qui pense que Dieu ne s’est jamais manifesté nulle part depuis que le monde est monde. Ce géant de la pensée du 12eme siècle n’a donc pas attendu la Shoah pour dire que Dieu n’intervenait ni dans l’Histoire ni dans la Nature. La Kabbale à laquelle se réfère Hans Jonas est aux antipodes de la pensée de Maïmonide. Du point de vue de Leibowitz c’est une forme d’idolâtrie, c’est-à-dire une pratique contre laquelle, justement, le judaïsme a été conçu dès le départ.

Mais si comme le dit Maïmonide, Dieu ne fait pas partie du monde, si on ne peut pas parler de lui, ni lui parler, s’il n’influe en rien sur la Nature ni sur l’Histoire, on peut se demander à quoi cela peut-il bien servir de le servir. Et quand bien même cela servirait-il à quelque chose, par quel moyen peut-on déterminer si les Commandements tels que prescrits par le judaïsme correspondent bien au service de Dieu.

La réponse juive à cette question est que certains hommes arrivent à prendre de la distance par rapport à eux-mêmes à un degré tel, que tout ce qu’ils expriment relève de la vérité absolue, c’est-à-dire de ce qui ne dépend pas des sens mais de l’intellect. Ces hommes exceptionnels sont ceux que l’on appelle improprement les « prophètes », qui ne sont pas des diseurs d’oracle au sens grec du terme, mais qui ont une perception tellement aiguë de la réalité  qu’ils arrivent à anticiper ce qui est susceptible d’arriver.

Ce sont ces prophètes qui ont tracé le long chemin de la tradition juive. Le premier et le plus grand d’entre eux fut Moïse, supposé avoir écrit la Thora. Maimonide explique que Dieu ne s’est jamais réellement adressé à lui, pas plus qu’aux autres prophètes, et que tout ce qui pourrait suggérer une telle communication doit être compris au sens métaphorique. Il en fait dans son ouvrage-clé « Le Guide des Egarés » une exégèse complexe, robuste, méthodique et cohérente, où il intègre la linguistique de manière itérative et approfondie afin de démontrer la nature poétique, allégorique et didactique du Récit Biblique.

L’homme ne doit donc  jamais s’attendre à des phénomènes qui défieraient les lois de la Nature. Cette manière de voir les choses n’est ni simple ni facile à accepter pour le croyant sincère, mais au moins a-t-elle le mérite de rendre le silence de Dieu plausible. C’est en tout cas le message de Maïmonide, et l’explication du silence de Dieu de tous temps.

Vu sous cet angle, il n’y a ni plus ni moins de raisons de croire en Dieu après la Shoah.

 

Do not forgive Judge Goldstone

One can only welcome the retraction of Judge Goldstone as expressed in his article published in  “The Washington Post” concerning his “Operation Cast Lead” report. For the record, Israel intended in 2009  to put an end to the firing of Hamas on civilian populations, an ongoing harassment spread out over eight years and unsettling the lives of hundreds of thousands  Israelis stunned by screaming sirens summoning them to flee to shelters.

Israel did through « Operation Cast Lead » nothing else that defend its citizens. The IDF invaded the Gaza Strip in order to eliminate Hamas terrorists while making sure not to cause civilian casualties. Whenever it nevertheless occurred, the IDF opened inquiries in order to verify the facts and take appropriate actions. It is Judge Goldstone himself that admits it now.

Judge Goldstone recognizes that Israel has not committed any war crimes in Gaza and never targeted civilians. This in sharp contrast with Hamas, that deliberately and intentionally did so, which actually never needed to be investigated, since the Hamas had been claiming it itself all along.

Everyone can be wrong or go astray, either for good or bad reasons. Goldstone is perhaps forgivable as a private person, especially if he draws practical conclusions from his retractions and does the utmost in order to try to and repair the considerable damage caused to Israel’s image.

However, as a public person Goldstone must not be forgiven because he behaved unprofessionally and committed serious methodological errors. It is imperative to not expose other parties to his incompetence in the future. Although he now claims that « if he had known then what he knows now he would never have condemned Israel”, he does not reveal what made him change his mind, which continues to make him undependable.

The excellent « Analyse Critique du Rapport Goldstone » published a year ago by the periodical « Controverses » (http://www.controverses.fr/) is particularly striking from this point of view. It demonstrates how Judge Goldstone was biased whatever angle one looks at it, starting from the nature of the report’s sponsor, the “UN Commission on Human Rights” once chaired by Qaddafi’s Libya. « Controverses » explains how Judge Goldstone simply ignored the nature of the Hamas regime targeting civilian populations under the motto of its doctrine officially calling for the destruction of the State of Israel.

Not to forgive Judge Goldstone as a public person consists of barring him from assignments with regard to international law. His deceitful report has had serious implications not only for Israel, but for all democracies having to deal with terrorists. Nowadays these are no more small mobs, but full-blown armies financed by rogue states. These armies have substantial resources and are beyond control of the Geneva Convention.

It suffices to reflect on Guilad Shalit’s fate, the Israeli hostage from whom we do not even know if he is still alive. He may well be merely one of many victims of the Arab-Israeli conflict, it all says a lot about the Hamas notion of Human Rights.

Judge Goldstone has attempted to deprive Israel from it’s self defence right.

Do not forgive Judge Goldstone.

Israel must react in a proportionate way

The verse “eye for eye, tooth for tooth » found in the Torah cannot be interpreted literally. According to the Talmud, it means that any damage must be compensated fairly. Compensation may be material, the principle being that whenever it is impossible to restore what has been lost, the remedy must be at the level of the harm.

“Eye for eye, tooth for tooth » is not synonymous of revenge. It is a penalty that equals the crime and its consequences. It does not confine itself to the wrongdoing, but also takes into account its scope, the underlying intention, the risk of recurrence and the collateral damage.

This should apply to Hamas, which has just crossed a red line.

A bus carrying children along the border between Israel and Gaza has been destroyed by an antitank rocket fired by terrorists who knowingly targeted it. This kind of bus is perfectly identifiable in Israel through its yellow color and other symbols indicating the presence of children.

Most children left the bus at the previous stop, so much so that it was almost empty at the time of the crime, but nevertheless a teenager is in critical condition and several others are injured. However, it would be mistaken to believe that this sums up the incident. One must also take into account that hundreds of thousands of peaceful citizens of southern Israel will hit the road in fear in the coming days. That economic life will be disrupted. That children will be unable attend school. Moreover, that southern Israel is now under tension because Hamas has resumed firing rockets at random.

Israel will have to respond proportionately. This means that the State is compelled to meet its commitment to protect its population and do the utmost to allow for a return to normality. A proportionate response from Israel is a response that has the effect of bringing about the Hamas to put an end to its shelling. No one is able measure what this may amount to in terms of human lives and material devastation, but it is for Israel, and for Israel alone to decide what action needs to be undertaken.

Meanwhile, Judge Goldstone and his forty liars can now begin to draft their report on what is likely to unfold, because they have demonstrated they cannot be bothered with reality on the ground anyway.

Moreover, it seems that the sponsor of the report, the UN Commission on Human Rights, has failed to include the rights of Jews in its articles.

Eye for eye, tooth for tooth.

Israël doit réagir de manière proportionnée

Le verset « œil pour œil, dent pour dent » qu’on trouve dans la Thora ne peut pas être interprété au sens littéral. D’après le Talmud il signifie que tout dégât doit être compensé de manière juste. Le dédommagement peut être matériel, le principe étant que dans une situation où il est impossible de restituer ce qui a été perdu, la réparation doit être à la hauteur du préjudice.

« Œil pour œil, dent pour dent » n’est pas synonyme de vengeance, mais bien de peine proportionnée au crime et à ses conséquences. Il ne faut donc pas pas se cantonner au crime lui-même, mais aussi considérer sa portée, l’intention sous-jacente, le risque de récidive et les dommages collatéraux.

Cela devrait s’appliquer au Hamas, qui vient de franchir une ligne rouge.

Un autobus de transport d’enfants circulant sur une route le long de la frontière avec Gaza a été détruit par une roquette antitank tirée par des terroristes qui l’ont ciblé en connaissance de cause. Ce genre de véhicule est en effet parfaitement identifiable en Israël de par sa couleur jaune et autres symboles signalant la présence d’enfants.

La plupart des enfants étant descendus à l’arrêt précédent, l’autobus était presque vide au moment de l’attaque, mais un adolescent est dans un état critique et quelques autres sont blessés. Mais ce serait une erreur que de croire que le bilan se limite à ça. Le bilan, c’est aussi que des centaines de milliers de paisibles citoyens du Sud d’Israël vont prendre la route la peur au ventre dans les jours qui viennent. Que la vie économique va être perturbée. Que les enfants ne pourront pas se rendre à l’école. Que le Sud d’Israël est sous tension parce que le Hamas s’est remis à tirer.

Israël va devoir réagir de manière proportionnée. Cela signifie que l’Etat va devoir assumer ses obligations vis-à-vis des habitants de la région et faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre un retour à la normale. Une réaction proportionnée d’Israël, c’est une réaction qui doit avoir pour effet de faire cesser les tirs du Hamas. Nul ne peut mesurer à l’avance ce que cela va impliquer en matière de vies humaines et de dégâts matériel, mais c’est à Israël, et à Israël seul de décider de l’attitude à adopter.

En attendant, le juge Goldstone et ses quarante menteurs peuvent dès à présent commencer à rédiger leur rapport sur ce qui va se dérouler, parce que de toutes manières la réalité sur le terrain ne les intéresse pas.

Il semble d’ailleurs que le commanditaire du rapport, la Commission des Droits de l’Homme de l’Onu, ait omis de d’inclure les droits des juifs dans ses statuts.

Œil pour Œil, dent pour dent.

Il ne faut pas pardonner au juge Goldstone

On ne peut que se féliciter de la rétractation du juge Goldstone dans le « Washington Post » concernant son  rapport publié en 2009 concernant l’opération « Plomb Durci ». Pour mémoire, cette opération consistait pour Israël à mettre un terme aux tirs du Hamas visant les populations civiles, tirs étalés sur huit ans et altérant le quotidien de plus d’un million  d’israéliens tétanisés par les hurlements des sirènes les sommant de courir aux abris.

Israël n’a rien fait d’autre au moyen de l’opération « Plomb Durci » que défendre la vie de ses citoyens.  L’armée a envahi la bande de Gaza par voie terrestre pour frapper les terroristes du Hamas tout en s’efforçant de ne pas causer de pertes civiles. Chaque fois qu’il y en a eu malgré tout, Tsahal a déclenché ses procédures internes en vue de vérifier les faits et d’en tirer les conséquences le cas échéant. C’est le juge Goldstone qui le dit lui-même, maintenant.

Le juge Goldstone reconnaît  désormais qu’Israël n’a pas commis de crimes de guerre à Gaza et n’a jamais ciblé de civils. Ceci à l’inverse du Hamas, dont c’était l’intention délibérée et explicite, ce qui n’a d’ailleurs jamais nécessité d’enquête puisque le Hamas le revendiquait spontanément.

Chacun peut se tromper ou se fourvoyer, que se soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Goldstone en est peut-être pardonnable en tant que personne privée, en particulier s’il tire des conclusions pratiques de ses rétractations et met tout en œuvre pour  tenter de réparer les dégâts considérables causés à l’image d’Israël.

Mais en tant que personne publique le juge Goldstone est impardonnable parce qu’il a commis des fautes professionnelles et méthodologiques. Il est donc impératif de ne plus jamais exposer autrui à son incompétence. Dans son article du « Washington Post » il déclare que « s’il avait su à l’époque ce qu’il sait aujourd’hui il n’aurait jamais condamné Israël », mais se garde de dévoiler ce qui l’a fait changer d’avis, ce qui continue à le rendre suspect.

L’excellente « Analyse Critique du Rapport Goldstone » publiée il y a un an par la revue « Controverses » http://www.controverses.fr/ prend aujourd’hui un relief particulièrement saisissant de ce point de vue. Il y est démontré que le rapport Goldstone était biaisé dès le départ quel que soit l’angle sous lequel on l’examine, à commencer par la nature du commanditaire du rapport, la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU présidée un temps par la Lybie de Kadhafi. «  Controverses » démontre à quel point le  rapport Goldstone était bâclé en faisant l’impasse sur la nature du Hamas, régime terroriste s’attaquant aux civils et ayant pour doctrine officielle la liquidation de l’Etat d’Israël.

Ne pas pardonner au juge Goldstone en tant que personne publique consiste à ne plus lui permettre d’accéder à une fonction de quelque nature que ce soit ayant un  lien avec le droit international. Le scandale que constitue son rapport mensonger est lourd de conséquences non seulement pour Israël, mais pour toutes les démocraties aux prises avec le terrorisme, qui n’est plus aujourd’hui le fait de  groupuscules mais de véritables armées financées par des Etats-voyou. Ces armées disposent de moyens de moyens considérables échappant au contrôle d’instances internationales relevant de la Convention de Genève.

Il n’y a qu’à observer le sort que réserve le Hamas à Guilad Shalit, l’otage israélien dont on ne sait même pas s’il est en vie. Celui-ci n’a beau être qu’une seule parmi les nombreuses victimes du conflit Israélo-arabe, la manière dont il est traité en dit long sur la conception du Hamas des droits de l’homme.

Le juge Goldstone a tenté de déposséder Israël de son droit à la légitime défense.

Il ne faut pas pardonner au juge Goldstone.

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