Philippe Karsenty favori de la 8ème conscription des Français de l’étranger

Les prochaines élections législatives comprennent 11 circonscriptions représentant les Français de l’étranger. Philippe Karsenty est candidat à la 8ème, celle qui comprend Chypre, la Grèce, Israël, l’Italie, Malte, Saint-Marin, le Saint-Siège et la Turquie.

Après avoir fait carrière dans la finance, Philippe Karsenty a fondé Media-Ratings, agence de Notation des médias dont l’objectif est d’évaluer leur fiabilité. Depuis mars 2008, il est maire-adjoint de Neuilly-sur-Seine en charge des nouvelles technologies.

Philippe Karsenty est un libéral de centre-droit, mais en tant que candidat libre il est indépendant des appareils politiques. Bien que ne bénéficiant pas de leur infrastructure, il soulève un grand espoir parmi les Français du pourtour méditerranéen, en particulier ceux d’Israël, d’Italie et de Grèce, où se trouve la grande majorité des électeurs potentiels. Philippe Karsenty est considéré comme grand favori parce qu’il a démontré son indépendance et sa pugnacité quand il s’agissait de défendre une cause importante. C’est notamment le cas de l’Affaire al-Dura, qui au delà de la lutte contre le corporatisme des médias, est emblématique d’une cause à laquelle Philippe Karsenty est particulièrement attaché, celle de la vérité.

L’Affaire al-Dura a démarré en septembre 2000 lorsque France 2 a diffusé un reportage filmé par un cameraman palestinien semblant montrer deux civils, Jamal al-Dura et son fils Mohamed, pris sous un tir croisé à Gaza. Charles Enderlin, le correspondant de France 2, absent au moment des faits, a repris à son compte le récit de son caméraman. Il avait affirmé – sans pouvoir le prouver – que l’homme et l’enfant avaient été visés par l’armée israélienne, et que l’enfant avait succombé à ses blessures.

De nombreux observateurs contestent l’authenticité du reportage, et aussi la manière dont France 2 l’a commenté. Philippe Karsenty est entré dans la controverse en 2002, avançant qu’il n’y avait pas de preuve du décès de Mohamed al Dura, et que la vidéo était une fabrication du caméraman de France 2. Il fut poursuivi pour diffamation, mais après une saga juridique riche en rebondissements, il fut relaxé par la Cour d’Appel de Paris.

Philippe Karsenty s’emploie depuis près d’une décennie à étayer et faire reconnaître la thèse d’une manipulation médiatique diffusée par France 2. Il a révélé, après avoir visionné la vidéo, que l’enfant supposé mort lève la jambe et tourne sa tête vers la caméra. Un chirurgien témoigne que les cicatrices de son père sont antérieures à l’incident. Par ailleurs la fusillade aurait duré 45 minutes, mais il n’y a que quelques impacts, et pas de sang qui s’écoule alors que l’enfant est censé être blessé au ventre. Enfin il n’y a aucune image qui étaye son agonie. Cela, et bien d’autres éléments suscite des interrogations et jette d’après Philippe Karsenty une lumière singulière sur la légèreté avec laquelle France 2, chaîne du service public, s’est permis d’accuser Israël et de désinformer son audience au lieu de l’informer.

A la suite de la diffusion de ce reportage, les affrontements entre Palestiniens et Israéliens s’intensifient et provoquent une vague d’antisémitisme d’une rare intensité à travers le monde. Les stéréotypes les plus éculés de crime rituel juif réapparaissent un peu partout dans les médias. Les images de l’enfant-martyr suscitent une hostilité anti-juive aux effets durables. Ceci alors qu’à cette même époque, d’autres images de mort et de désolation – incontestables quant à elles – d’attentats en Israël contre des civils ne suscitent rien de comparables.

Le mythe al-Dura s’est cristallisé depuis, et l’effigie du petit Mohamed est devenue une marque qui sert à lancer timbres, vêtements, à inaugurer des monuments ou à nommer des rues. Ce mythe alimente la diabolisation d’Israël, plus particulièrement en France, où France 2, chaîne du service public, a cautionné ce reportage plus que douteux.

Les Français d’Israël tiennent beaucoup à préserver leurs liens avec leur patrie d’origine et à chasser les nuages qui pèsent sur les relations Franco-israéliennes. Philippe Karsenty est sans doute le candidat le mieux placé pour y contribuer, mais au delà d’Israël, sa compétence économique d’ancien financier, et son expérience politique d’élu municipal le rendent particulièrement apte à répondre d’une façon réaliste et pratique aux besoins spécifiques des Français confrontés à la crise économique européenne.

Son discours témoigne d’une réelle compréhension de l’identité de cette circonscription du bassin méditerranéen et colle de près à que doit être la voix française en provenance de ces lieux tellement chargés d’Histoire que sont Jérusalem, Athènes, Rome et Constantinople, ces quatre villes qui sont le berceau de notre civilisation occidentale.

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