Olivier Rafowicz candidat à la Knesset

Olivier Rafowicz à quitté la France à l’âge de dix-neuf ans pour faire son Alyah. Diplômé de Sciences Politiques et Relations Internationales de l’Université de Jérusalem, il est colonel de réserve après vingt ans de service dans Tsahal, dont il a été l’un des flamboyants et charismatiques porte-paroles. Il a ensuite dirigé l’Agence Juive en France, et le KKL au Luxembourg et en Belgique.  Il est régulièrement invité par la chaîne I24 news comme analyste politique et militaire, et  a écrit plusieurs ouvrages, dont « Israël, une chance pour le monde », paru récemment.

Fort de son expérience et animé par le désir de continuer à servir le pays, Olivier Rafowicz a maintenant décidé d’entrer en politique, et figure en seizième place sur la liste Israel Beytenu  conduite par l’ex-Ministre de la défense Avigdor Lieberman, en vue des élections législatives du 17 septembre prochain.

Pour mémoire, Israel Beytenou est né en 1999 d’une scission du Likoud initiée par Avigdor Lieberman, qui avait jusque là fait partie de ses instances dirigeantes.  A l’origine Israel Beytenou avait pour vocation première de représenter les immigrants d’URSS à la Knesset, mais au fil du temps il est devenu un Parti ouvert à tous ceux qui aspirent à un Etat juif, sioniste, libéral et laïc.

L’objectif d’Israel Beytenou est d’assurer la stabilité politique du pays au moyen d’un gouvernement composé d’une large coalition comprenant Israel Beytenu, le Likoud  et Kahol Lavan, sans exclure pour autant d’autres formations afin d’aboutir à un gouvernement d’union nationale.

Les derniers sondages en date montrent qu’Israel Beytenu progresse de manière impressionnante, mais Olivier Rafowicz estime qu’il est important de le renforcer encore, parce que c’est du  poids électoral d’Israel Beytenu que dépendra la possibilité de constituer une coalition disposant d’une majorité  permettant de gouverner de manière responsable.

Olivier Rafowicz pour sa part se dit déterminé à tout mettre en œuvre afin de mener cet objectif  à bien dans l’intérêt d’Israël.

L’honneur perdu du Parti démocrate américain.

Les autorités israéliennes ont récemment refusé de délivrer un visa d’entrée à Rashida Tlaib et Ilhan Omar,  deux membres démocrates du Congrès américain. Celles-ci sont  connues pour leurs déclarations antisémites et appellent à ostraciser Israël, ce qui tombe sous le coup de la loi israélienne, qui  interdit l’accès au territoire à quiconque appelle au boycott économique, culturel ou universitaire de l’Etat.

Se voyant déclarée « persona non grata », Rashida Tlaib, qui est d’origine palestinienne,  a envoyé une lettre au Ministre de l’Intérieur le conjurant de lui permettre de visiter sa grand-mère en Cisjordanie, arguant que ce serait peut-être la dernière occasion de la voir. Le Ministre le lui a concédé sur base humanitaire, à condition qu’elle s’engage à ne pas exploiter la situation en transformant sa visite en manifestation hostile à Israël. Elle a accepté le compromis, mais deux jours après elle s’est rétractée sous la pression de ses amis politiques.

Comme l’objet déclaré de la visite de Rashida Tlaib était de révéler au monde à quel point les conditions de vie des Palestiniens étaient difficiles, le journal israélien « Israel Hayom » a décidé de faire le point sur la question.  Une des sources d’information a consisté à analyser les profils Facebook des habitants de Beit Ur al-Fauqa, le village de la famille de Rashida Tlaib. C’est ainsi qu’il appert que les Tlaib vivent plutôt confortablement. Ahiam Tlaib et Samah Tlaib exhibent sur Facebook des BMW flambant neuves, et Raja et Anas Tlaib leur Mercedes dans laquelle Anas se rend dans sa luxueuse salle de sport.  Nayef Tlaib quant à lui roule en Corvette décapotable que l’on voit  garée devant une superbe maison de trois étages en construction. Par ailleurs ces profils Facebook montrent que les Tlaib se promènent à Jaffa, Saint-Jean d’Acre Acre et à Tel Aviv, et voyagent en Turquie ou ailleurs dans le monde, ce qui n’est pas vraiment un signe d’enfermement.

Ces clichés n’ont évidemment pas de valeur statistique, mais ce qui est intéressant c’est qu’ils sont corroborés par un rapport de 2014 de la Banque Mondiale, qui révèle que le village où vivent les Tlaib est l’un des endroits les plus prospères de Cisjordanie. Le taux de pauvreté y est de 7,4% tandis que la moyenne de Cisjordanie est de 21%. Le taux de chômage quant à lui figure parmi les plus bas de la région.

Selon un rapport du « Bureau Central de Statistique de Palestine », il y a dans ce village 230 ménages. 215 des immeubles y sont définis comme propriétés privées. 116 d’entre eux ont cinq chambres ou plus, et 65 en ont quatre. Pratiquement tous les ménages sont équipés de la télévision par satellite, d’écrans LCD dernier cri, et sont connectés à l’Internet. La plupart des habitants ont un téléphone portable et la moitié des familles possèdent une voiture.

Reste que s’il est vrai qu’il s’agit d’une région à l’avenir politique incertain, il n’en est pas moins vrai que les habitants y vivent un quotidien digne. A comparer avec Gaza, ce territoire qu’Israël a quitté.

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