L’ouvrage « La France n’a pas dit son dernier mot » d’Eric Zemmour est une succession de scènes de vie d’un journaliste politique qui s’étale de 2006 à 2020. Pour ceux qui ne goutent pas ce genre de chronique mais qui ont néanmoins la curiosité de comprendre Zemmour, je recommande l’introduction de l’ouvrage, et aussi sa conclusion. C’est là que se trouve condensé l’essentiel de sa pensée.
J’ajoute que lire cet ouvrage en tant que Juif est la meilleure manière de n’y rien comprendre. C’est pour cela que je me suis efforcé de le faire comme si j’étais un Français qui se sentait français.
Voterais-je pour Zemmour si j’en avais la possibilité ? Sans doute que non. Mais voterais-je pour Zemmour s’il y avait un Zemmour israélien ? Sans doute que oui.
Dans l’introduction du livre on trouve résumée la doxa du « politiquement correct » en dix points :
1) La race n’existe pas, mais les racistes existent.
2) Seuls les Blancs sont racistes.
3) L’identité – qu’elle soit ethnique ou sexuelle – ne doit pas être figée.
4) L’école a pour seule mission de lutter contre les inégalités.
5) La virilité est toxique.
6) L’islam est une religion d’amour.
7) Le capitalisme et le patriarcat tyrannisent les femmes comme ils détruisent la planète.
8) Il n’y a pas de culture française, il y a des cultures en France.
9) L’immigration est une chance pour la France.
10) La France ne peut rien sans l’Europe.
Le livre se termine par un chapitre en forme de conclusion. Le dernier paragraphe est à la fois un hommage à la France et un appel aux Français:
«Nous sommes engagés dans un combat pour préserver la France telle que nous la connaissons, telle que nous l’avons connue. Ce combat nous dépasse tous et de lui dépend l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Il concerne aussi ceux qui nous ont précédés, qui ont forgé la France dont nous avons hérité, la France si belle que nous aimons et que le monde entier admire, ces ancêtres à qui nous devons reconnaissance et respect, alors que nous ne cessons de les abreuver d’insultes et de reproches, ces ancêtres à qui nous devons de préserver la France telle qu’ils nous l’ont léguée. Nous sommes là pour perpétuer l’histoire de France. Pour ceux d’hier et ceux de demain, il ne s’agit plus de réformer la France, mais de la sauver. La France n’a pas dit son dernier mot.»