Jabas Asraa est une mère de famille arabe d’Est-Jérusalem âgée d’une trentaine d’années. Un matin de septembre 2015 elle décide de massacrer des Juifs au moyen d’une bonbonne de gaz qu’elle charge dans sa voiture avec l’aide de son mari. Lors d’un contrôle de routine un policier demande à voir son permis de conduire. Au lieu d’obtempérer elle hurle « Allahu akbar » et fait exploser sa bombe. Le policier et elle-même sont grièvement brulés, mais survivent à l’explosion.
Lors du procès elle reconnait avoir échafaudé de longue date son attentat . Sa page Facebook témoigne d’ailleurs de son souhait de mourir en martyr en tuant le plus de Juifs possible, et contient des menaces explicites. Suite à son crime elle est condamnée à 11 ans de prison.
Asraa a récemment demandé aux services médicaux de la prison de procéder à une intervention visant à réparer son nez brûlé lors de sa tentative de meurtre. Il s’agit d’une opération esthétique pour pallier aux troubles psychologiques dont elle dit souffrir depuis qu’elle a échoué à réduire des Juifs en cendres.
Asraa a été opérée de la main à deux reprises, mais concernant son nez les services médicaux de la prison ont considéré que cette intervention ne relevait pas d’un strict impératif sanitaire.
Asraa fait maintenant appel à la Cour Suprême pour qu’elle enjoigne l’administration pénitentiaire à financer l’opération sur base d’une nouvelle expertise. A noter que le policier brûlé avait lui aussi fait à l’époque une demande de chirurgie réparatrice, mais cela lui avait été refusé.
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